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« Le Stress », ce mot est prononcé chaque fois que je reçois une personne pour une séance de Réflexologie plantaire.

Même chez les enfants, il est présent et ressenti, les parents parlent alors plutôt d’énervement ou de colère mais la cause est bien souvent le stress. Ils ont un ressenti élevé et sont de véritables « éponges ». La situation ambiante, anxiogène depuis maintenant deux ans, les affecte autant que les adultes.

Quelque-soit l’âge, cet état est responsable de nombreuses pathologies. Que ce soit des problèmes digestifs, des maux de dos, des insomnies… le facteur commun est bien souvent le même, cet état de stress.

Le corps parle, à nous de l’écouter, de lui prêter une oreille attentive afin de prendre soin de lui et de nous !

Depuis 2020

La période de confinement a, pour certains, engendré du stress, de la peur ou de l’angoisse. Peut-être, vis-à-vis du virus lui-même et la crainte de tomber malade soi-même ou un proche ou bien l’inquiétude liée à son métier, à la perte ou à la diminution du travail, des contrats, des rentrées financières… L’énervement découlant de l’obligation de cohabiter 24h/24, de cumuler télétravail et les devoirs des enfants… Bref, beaucoup de situations ont été favorables au développement du stress en 2020.

Depuis, la situation n’a pas beaucoup évolué, les restrictions sont toujours là et la lassitude est bien présente. On ne voit pas le bout du tunnel et du stress est encore et toujours engendré par la situation !

Mais même sans la Covid 19, les raisons d’être stressé sont nombreuses dans notre société où tout va de plus en plus vite et où on en demande toujours plus.

Un peu d’histoire

L’origine du mot date de 1936, avant cela on parlait de S G A Syndrome Général d’Adaptation, puis le mot  S T R E S S  fut choisi. force, contrainte, effort, tension.

Le stress, qu’est ce que c’est ?

Il s’agit d’une défense naturelle, d’un ensemble de réactions du corps. C’est un phénomène d’adaptation de l’organisme lors d’une situation difficile.

Il est différent de l’anxiété qui est une émotion et une conséquence du stress.

Dès qu’il y a adaptation il y a du stress pour l’organisme. On pense souvent à quelque chose de pénible, qui procure de la peur… mais ce peut être simplement l’adaptation au froid, par exemple. Le corps, habituellement à 37°C, réagit en s’adaptant, pour lui, il s’agit d’une contrainte, c’est donc du stress.

On peut diviser le stress en trois phases.

Les trois phases du stress

La phase d’alarme

Un danger est observé, il s’agit de quelque chose de bref, de court dans le temps, la peur d’un animal agressif par exemple.

stress-alarme

Les conséquences sont diverses, les pupilles se dilatent, la respiration s’accélère ainsi que le rythme cardiaque. Elles sont dues à la noradrénaline, hormone précurseur de l’adrénaline sécrétée par les glandes surrénales. C’est cette hormone, qui permettra de réagir rapidement face au danger.

Cette phase ne doit pas durer longtemps. L’adrénaline permet de prendre une décision, attaque ou fuite, si on reprend l’exemple de l’animal agressif.

La phase de résistance

Elle est aussi appelée phase d’adaptation.

Une autre hormone est sécrétée, le cortisol. Pendant cette phase, des fonctions de l’organisme comme la digestion, la réparation des tissus ou autre…. ne se font pas.

Le cortisol est l’hormone phare de la survie biologique et de l’adaptation, il joue un rôle majeur pour l’ensemble des biorythmes.

La phase d’épuisement

Elle est aussi appelée phase d’effondrement. Les réserves vitales sont épuisées. Le corps est fatigué, il n’arrive plus à récupérer. Cette phase peut parfois aboutir au burn-out.

Le stress, suivant la phase dans laquelle on se trouve, peut être positif ou négatif

Plusieurs stress

Le stress positif, le bon stress

Les acteurs parlent de trac, de bon stress avant de monter sur scène.

Sortir de sa zone de confort, en changeant de métier, en déménageant, lors de compétitions… peut-être aussi motivant et enrichissant. Pourtant, là aussi, le corps a connu du stress, il a dû s’adapter !

Ce stress n’est positif que lorsque l’on est dans la phase d’alarme.

Ce qui est moins bon, voire même mauvais, c’est le stress chronique.

Le stress chronique, comment, pourquoi

Lors de stress prolongé, quelle qu’en soit l’origine (travail, problème personnel…) la sécrétion de cortisol devient anarchique.

L’augmentation du cortisol interne traduit un état de stress continu. Des problèmes, tels que des problèmes de sommeil, de digestion (brûlures d’estomac, ulcères …), des maux de dos (ne dit-on pas « en avoir plein le dos »), des migraines, de système immunitaire affaibli, de prise de poids… peuvent apparaître.

Les conséquences sont parfois même visibles au niveau de la peau (eczéma…).

La dépression peut aussi résulter de ce stress chronique.

L’organisme s’affaiblit. La fatigue est perceptible. Plus on est stressé plus on est fatigué et plus on est fatigué plus on est stressé, « c’est le serpent qui se mord la queue ».

A notre époque, les motifs de stress sont nombreux, parfois subis mais parfois, simplement, parce que l’on se met des barrières, des objectifs à atteindre, on veut être parfait(e), au travail, à la maison, en tant que parents…

Le stress est communicatif. Les enfants peuvent avoir leur propre stress, mais aussi ressentir celui de leur entourage et en être impactés.

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Des pistes, des solutions

Il y a, bien-sûr, du stress subi, mais il faut parfois, même si c’est difficile, se poser les bonnes questions.

Ai-je besoin de faire autant de kilomètres pour mes loisirs ou ceux de mes proches, pour mon travail, dois-je avoir autant d’activités, ai-je besoin de posséder autant de choses matérielles pour parvenir au bonheur

Il faut apprendre aussi à savoir dire « non ». Là aussi, cela paraît difficile, on a peur de froisser les gens, d’être moins aimé(e) aussi. Alors que finalement, c’est très simple, ça peut-être, parfois juste dire « plus tard » au lieu de « non », afin de demander un délai et ne pas avoir une charge de travail supplémentaire. « Non » à une invitation, à un projet qui ne nous plait pas, dont on n’a pas envie…

Savoir aussi ou apprendre à s’organiser. Avoir une meilleure organisation pour être moins débordé(e), faire des listes de priorités… Etant moins débordé(e), le rythme trépidant diminue. Le sentiment « de ne plus y arriver » menant à la culpabilité diminue ou même disparaît !

Améliorer son sommeil, en se couchant un peu plus tôt, en évitant les écrans le soir…

La pratique du sport améliore aussi la diminution du stress en favorisant la sécrétion d’hormones, endorphines et sérotonine, cette dernière agissant comme anti-dépresseur naturel, c’est l’hormone dite du bonheur !

Des pistes à explorer

D’autres pistes sont à explorer,  le Yoga, des exercices de respiration quand la pression monte, la méditation, la réflexologie plantaire, la sophrologie, l’aromathérapie, l’hypnose…

A chacun de trouver la solution qui lui convient, le choix est large !

Si vous vous sentez toujours fatigué(e), angoissé(e), si des troubles digestifs, des infections à répétition, des insomnies… sont observés, alors et surtout, relâchez la pression, faites-vous du bien, prenez soin de vous. Votre corps vous remerciera !